Mois : décembre 2024

Le vrai défi de la nouvelle année

Chaque année, c’est la même chose.

On se dit qu’on va changer, qu’on va faire mieux, que tout sera différent.

Une page du calendrier se tourne et les fameuses résolutions arrivent.

Mais cette quête de renouveau disparaît dès que le mois de janvier commence.

Pourquoi ?

Parce que changer n’est pas aussi simple que de formuler un vœu à minuit.

Il y a une forme d’hypocrisie.

Au moment de souffler les bougies de la nouvelle année, on se donne l’autorisation d’oublier nos mauvaises habitudes, comme si tout pouvait repartir de zéro.

Ce n’est pas si facile.

Si l’on échoue à tenir nos résolutions, c’est parce qu’on se lance dans des objectifs vagues, ambitieux et abstraits.

On veut tout révolutionner, sans avoir pris le temps de poser les bases.

On se dit que cette période sera celle où on ira enfin à la salle de sport, où on apprendra une nouvelle langue, où on réorganisera totalement sa vie professionnelle…

Dès que le quotidien reprend son rythme effréné, ces résolutions se heurtent à la réalité de nos vies bien remplies : les urgences de travail, les obligations familiales, la fatigue…

Et si l’on essayait de se concentrer sur de petits changements concrets, plutôt que sur de grands chamboulements ?

Tu pourrais t’engager à écouter un peu plus ton corps, à prendre une demi-heure pour toi chaque jour, à te libérer des distractions inutiles…

L’idée n’est pas de bouleverser tes habitudes du jour au lendemain, mais d’arriver à comprendre ce qui t’empêche de progresser.

Les grandes transformations commencent par de petites décisions.

Quand le silence devient essentiel

La création de contenu quotidien est comparable à un tourbillon.

C’est un enchaînement de tâches, de décisions et d’idées constamment soumis à une deadline.

À force de courir, on finit par se perdre.

Dans cette course effrénée, on oublie de faire une pause.

L’être humain ne peut pas toujours fonctionner à plein régime.

Si tu fais l’impasse sur ces périodes de silence, tu risques d’épuiser ta créativité.

Peu à peu, ton cerveau s’enferme car les idées deviennent ennuyeuses.

Tu te retrouves à suivre des stratégies qui ne t’appartiennent pas.

Il faut alors composer au détriment de la qualité.

Hier soir, j’ai ressenti le besoin de ne rien publier.

Dans ce vide, j’ai commencé à voir les choses sous un autre angle.

Mon esprit a pris un chemin parallèle en connectant des idées qui n’avaient rien à voir jusque-là.

Tu crois peut-être qu’en t’arrêtant, tu perds du temps…

Mais c’est faux.

Un créateur qui se force à être constamment dans l’action finit par étouffer sa propre voix.

Il devient l’esclave de son contenu, et non plus son maître.

J’ai appris que les moments où tu te détaches sont les plus importants.

Car lorsque tu reviens sur ce que tu as produit, tu vois là où il manque de fluidité, où il faut affiner.

Bref, tu vois les choses autrement.

Quand la rigueur stimule l’inspiration

Quand on parle de créativité, on visualise un feu sacré.

Une phase d’extase, où le génie s’affranchit de toute contrainte.

Mais si la créativité se déploie sans limite, engendre-t-elle aussi de la nouveauté ?

Pour le savoir, regardons l’histoire.

Prenons des exemples d’inventeurs comme Thomas Edison ou Picasso, qui sont admirés pour leur incroyable inventivité.

Ces deux génies avaient une chose en commun : la discipline.

Edison passait de longues heures dans son laboratoire, tandis que Picasso consacrait ses journées à dessiner et à repenser ses techniques.

Rien de ce qu’ils ont accompli n’est dû à la chance.

La créativité est comme un muscle.

Elle a besoin d’être exercée régulièrement pour se développer.

Et c’est ici que la discipline intervient.

Elle ne brime pas la créativité ; elle lui donne une structure solide.

Si tu as une idée folle, tu peux utiliser un outil de brainstorming ou adopter une approche par carte mentale.

Cela cadre ta réflexion, tout en laissant place à l’imprévu.

Il y a aussi une autre forme de contrôle qui est indispensable : la gestion du temps et des ressources limitées.

Quand tu fais face à une échéance, la pression te pousse à te concentrer sur l’essentiel.

Elle t’empêche de t’éparpiller.

Si tu veux être créatif, il te faut un cadre.

Non pas pour te brider, mais pour t’aider à te dépasser.

C’est le même principe qu’un sportif qui s’entraîne.

La répétition et le cadre strict lui permettent de s’améliorer et de repousser ses limites.

Je quitte Facebook

Facebook est un outil à broyer notre santé mentale.

Pourtant, il y a quelques années, je le voyais comme un moyen simple de rester connecté.

Un fil d’Ariane numérique conçu pour garder le contact avec des amis dispersés aux quatre coins du monde.

C’était pratique et efficace.

Mais aujourd’hui, Facebook est devenu un puits sans fond où tu t’y perds.

Le coupable, c’est l’algorithme.

Sa mécanique est implacable.

Dès que tu ouvres l’application pour “juste 5 minutes”, cet instant s’étire en heures.

Tu regardes une vidéo, puis une deuxième…

La roue est infinie.

Et pendant ce temps, la vraie vie t’attend.

Si tu penses à cette conversation que tu aurais pu avoir avec un ami, à ce projet sur lequel tu dois avancer, à ce livre qui commence à prendre la poussière sur ta table de chevet…

Facebook te donne l’illusion d’être en lien avec les autres.

Un like ici, un commentaire là, une story survolée.

Mais tous ces “❤️” et ces “😂” ne remplaceront jamais une vraie rencontre.

Telle une amitié de fast-food, tu consommes vite.

Au final, tu restes affamé.

Aussi, il y a cette plaie de la comparaison où tout le monde est à son meilleur jour : vacances parfaites, couples radieux, voitures flamboyantes, repas gastronomiques…

La vitrine scintille, pendant que toi, tu restes assis sur ton canapé.

C’est absurde.

Même dans leurs moments ordinaires, nos vies valent mieux que ça.

Elles sont brutes et imparfaites.

Je ne veux plus que Facebook me vole ce que j’ai de plus précieux : mon temps, mon attention, mes relations.

Et toi, tu fais quoi ce soir ?

L’étiquette invisible

Si la première chose que tu fais le matin est de regarder ton reflet dans le miroir, ce n’est pas vraiment toi que tu scrutes.

En réalité, c’est une version imaginée par les autres.

Leur opinion te colle à la peau, une étiquette fixée sur le front.

Certes, un regard extérieur peut t’élever.

Un compliment ou un mot d’encouragement te donne des ailes.

C’est un sentiment grisant, presque addictif.

Nous voulons plaire, séduire, se conformer à la norme.

Le problème, c’est qu’elle change constamment.

Il suffit d’une remarque inappropriée pour t’enfermer dans une case : la personne ambitieuse ou pas assez naturelle, le « toujours trop » ou « pas assez »…

À la longue, tu finis par développer une boussole intérieure qui ne pointe plus vers ce que tu aspires vraiment être.

En suivant une direction qui n’est pas la tienne, tu t’épuises.

Mais les autres peuvent devenir une force, si tu apprends à les remettre à leur place.

Personne d’autre que toi n’a le pouvoir de te définir.

Être authentique, ce n’est pas crier sur tous les toits qu’on se moque de ce que pensent les gens…

C’est accepter que les avis divergents existent, mais qu’ils ne commandent pas ta vie.

Tel un funambule qui marche sur un fil , il faut trouver l’équilibre entre écoute et fidélité à soi-même.

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Il sera peut-être diffusé dans mon émission sur Muse & Art (

Ton super pouvoir

À quoi ça tient la vie ?

On pense immédiatement à de grandes étapes : un mariage, une promotion, un déménagement.

Pourtant, ce ne sont pas elles qui façonnent notre quotidien.

Nos choix dessinent des trajectoires que nous ne percevons qu’après coup.

Tous les jours, nous prenons de petites décisions.

Le moment où nous consultons nos messages, dire « oui » ou « non » à une sortie entre amis, finir ce livre au lieu de scroller sur les réseaux sociaux…

Une situation à première vue insignifiante, devient l’élément clé de notre réalité.

Prenons un exemple : vous hésitez à saluer quelqu’un lors d’un rendez-vous professionnel.

Finalement, vous le faites, et l’échange débute.

Six mois plus tard, cette personne vous recontacte pour vous proposer une opportunité que vous n’auriez jamais envisagée.

Ainsi, lorsque vous avez signé ce contrat, ce n’est pas cet événement qui a changé votre vie…

Mais le fait d’aller parler à cet inconnu.

Les neurosciences affirment que le cerveau fonctionne par automatisme.

James Clear, auteur de Atomic Habits, soutient l’idée qu’améliorer une habitude de 1% par jour amène des changements exponentiels.

À l’inverse, négliger ces choix peut vous ancrer dans une spirale de procrastination.

Une conversation ratée ne traduit pas nécessairement des regrets instantanés.

Elle nourrit simplement le fantasme d’un futur qui aurait pu être autrement.

Revenir à la simplicité

Parfois, nos journées ressemblent à un tourbillon.

Nous accumulons les réunions, les notifications, la lecture de flux sur les réseaux sociaux.

Une cadence infernale, qui nous laisse peu de moments de respiration.

Face à ce chaos, comment réussir à garder le cap ?

La réponse tient en un mot : les rituels.

Un rituel n’est pas une simple habitude, c’est un geste conscient visant à créer un ancrage.

Par exemple : boire un café le matin, écrire trois lignes dans un carnet, méditer une minute avant d’aller au travail.

Ce n’est pas une accumulation d’automatismes, mais des moments où l’on se réapproprie le temps.

Dans une époque marquée par l’instantanéité, les rituels deviennent un acte de résistance.

Ils nous invitent à ralentir.

Ce n’est pas un hasard si des pratiques de la pleine conscience ou du journaling explosent.

Elles répondent à un besoin d’intentionnalité dans nos vies ; se déconnecter du “faire” pour se concentrer sur l’“être”.

Un rituel doit vous parler, résonner avec vos valeurs et s’adapter à votre rythme.

Il faut revenir à l’essentiel : votre humanité, vos émotions, votre énergie.

En revanche, l’erreur serait de chercher à tout optimiser.

C’est une affaire d’équilibre.

Les rituels rendent le quotidien intéressant…

Nous ne subissons plus les tumultes du monde, nous nous choisissons.

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Il sera peut-être diffusé dans mon émission sur Muse & Art (

Clap de fin

C’est la fin d’une histoire débutée en juin 2019.

« Édito. » a été mon espace de création durant 5 ans.

Un vaste terrain de jeu numérique, où j’ai pu librement exprimer mes idées.

Au total, ce ne sont pas moins de 600 articles, un livre autopublié, 400 épisodes en podcast, des centaines de stories et de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux…

Tout au long de cette aventure, chaque mot comptait.

Le moindre sujet relevait d’un équilibre subtil entre engagement et neutralité.

Et c’est là que le bât blesse.

Je ne peux plus exprimer mes convictions politiques, au nom du droit de réserve imposé par mon travail.

Un projet qui dure aussi longtemps est voué à évoluer, ou à disparaître.

Dans ce monde saturé d’opinions, j’ai envie de réinventer ma façon de vous raconter le monde.

Derrière cette décision se cache une nouvelle idée qui me pousse à avancer.

Mon nouveau projet sera différent.

Je m’apprête à lancer en janvier, un média qui proposera des interviews passionnantes et des rencontres atypiques.

Les premières publications arriveront dans quelques semaines.

Finalement, ce n’est qu’une transition vers de nouveaux horizons.

L’image du jour

Rebondir après un échec

Ce soir, je voulais te partager un moment clé de ma vie professionnelle.

Il y a un mois, j’ai passé un concours dans la fonction publique dans l’espoir de consolider ma position et de poursuivre mon parcours.

J’ai échoué.

Or d’habitude, je ne perds pas.

Je vise toujours l’excellence, et j’ai tendance à fixer la barre très haut…

Ce qui engendre ipso facto une grande pression mentale.

Les semaines précédant l’épreuve, mes pensées étaient tournées vers d’autres préoccupations.

À force de jongler sur différents fronts, j’ai fini par perdre le fil de mes révisions.

Cet échec m’a ouvert les yeux.

Il deviendra mon futur tremplin, car il me propulsera vers une meilleure préparation.

J’ai identifié mes lacunes.

Je suis à présent lucide sur ce que les examinateurs attendent de moi.

Ma résilience est renforcée.

Mais il faut que je m’organise différemment.

Tout d’abord, je dois établir un calendrier précis, où chaque jour est dédié à une thématique spécifique…

Me fixer des plages horaires pour réviser, sans aucune distraction.

Pour m’aider, je dois miser sur des fiches mémo à relire durant la pause déjeuner.

Cette fois-ci, j’ai décidé de m’entourer d’un groupe d’étude afin de confronter mes idées, de résoudre mes blocages, et de ressentir l’énergie d’un collectif.

Le soir, je laisserai mon téléphone de côté pour consacrer une heure à des exercices pratiques.

Le fait d’avoir vécu une défaite m’aide à relativiser la pression et à dompter l’anxiété.

Rien n’est perdu.

On ne gagne pas du premier coup…

Mais la persévérance et la régularité finissent toujours par payer.

Je suis prêt à en découdre.

Entre deux gares

Les fêtes de Noël et de fin d’année approchent.

Direction le Grand-Est pour un retour en famille.

Comme beaucoup, j’ai pris le train.

Mais ce n’est pas juste un moyen de transport.

C’est un véritable atelier mobile.

Un lieu à part.

Véritable sas entre « là-bas » et « ici ».

Pas de distractions : juste moi, un siège, et une étendue d’heures à rentabiliser.

La campagne défile, tout semble paisible.

Les bâtiments surgissent, disparaissent.

Dans ce cocon sur rail, pas de scroll sur les réseaux sociaux, aucune notification.

Je regarde la vie autrement.

Une vieille dame murmure des souvenirs à sa petite-fille.

Un groupe d’amis éclate de rire, leurs sacs pleins de cadeaux.

Ma newsletter prend forme au rythme des paysages qui filent.

De cette bulle créative hors du temps, je veux en tirer le meilleur.

Un podcast, une page de livre, un scénario de vidéo YouTube…

Ces heures sont bien plus qu’un simple trajet.

Elles peuvent annoncer le début de quelque chose.

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Jason Vallée

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