Un livre en 90 jours
Écrire un livre en 3 mois peut apparaître comme un défi insurmontable.
Mais avec une méthode rigoureuse et un brin de persévérance, c’est tout à fait réalisable.
En s’appuyant sur la compilation de mes e-mails, il est possible de créer un livre à partir d’une routine quotidienne : dédier un moment de ma journée à l’écriture.
Cette habitude permet de poser mes réflexions et de vous partager mes expériences.
Chaque article devient porteur d’anecdotes personnelles et d’émotions vécues.
Cela évite ainsi la fabrication d’un contenu superficiel, généré par une intelligence artificielle.
En diffusant tous les soirs de petits textes, je peux identifier les thèmes récurrents et les concepts forts qui constitueront mon futur ouvrage.
Une phase de reformulation adaptera mes écrits en chapitres.
Au-delà de l’écriture, l’autoédition joue un rôle crucial.
En effet, de nombreuses plateformes rendent accessibles la publication rapide.
Il n’est plus nécessaire de passer par les éditeurs traditionnels.
Cette nouvelle approche transforme de simples notes en un produit tangible, tout en garantissant l’authenticité et la qualité du travail.
Mon objectif pour 2025 : sortir 3 livres de 150 pages chacun.
L’intimité à l’ère des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont devenus des espaces où chacun peut déposer une partie de soi.
Auparavant, l’intimité se cachait dans des carnets secrets, loin des regards indiscrets.
Aujourd’hui, ces pages se sont ouvertes au monde entier.
Elles sont accessibles en un clin d’œil à des centaines, voire des milliers de personnes.
Ce qui était privé devient public.
Notre vie se transforme en une scène où tout le monde peut jouer.
Le journal intime a laissé place à un flux incessant d’émotions, de pensées, de moments fugaces capturés à la volée par notre smartphone.
En un clic, la moindre tranche de vie s’offre à une audience qui peut applaudir ou ignorer.
Parfois, ce besoin d’attention devient moteur.
L’écrit autrefois cathartique et personnel, s’est transformé en besoin de reconnaissance.
Combien de likes pour justifier une pensée légitime ?
Combien de commentaires pour vérifier que l’on existe dans cet univers virtuel ?
Cette manière de vouloir tout partager devrait rester dans l’ombre.
Si le bon vieux journal intime était ponctué de dates marquées par l’évolution lente de nos pensées, les réseaux sociaux délivrent quant à eux, une narration continue.
Tout le monde peut décider où commencer l’histoire, où l’interrompre et où la poursuivre.
Mais au final, il n’y a jamais de fin.
Réussir en échouant
On nous parle de la médiocrité comme d’une fatalité.
Quelque chose à fuir ou à éviter à tout prix.
Mais chaque pas doit être vu comme une avancée où l’on se surpasse.
Dans cette quête de perfection, on oublie que la médiocrité est une étape.
D’un côté, on nous pousse à faire toujours plus.
Il faut sans arrêt donner le meilleur de soi dans ce qu’on fait, mais aussi dans ce que l’on est.
Et quand ça n’arrive pas, on se sent minable.
La plupart des innovations qu’on célèbre aujourd’hui sont nées de ce que l’on appelait des échecs.
Avant de briller dans nos foyers, l’ampoule de Thomas Edison a connu un nombre incalculable de ratés.
Plus récemment, des entreprises comme Apple ont vu leurs débuts marqués par des produits jugés mauvais.
Au-delà du jugement, qu’est-ce qu’il reste ?
Des idées, des essais et des allers-retours.
Ce n’est pas la médiocrité qui est à combattre, mais l’obsession de l’excellence qui nous écrase.
L’illusion du choix
Tu ouvres Netflix dans l’espoir de regarder tranquillement un film.
Aussitôt, une suggestion apparaît.
Tu n’as même pas eu le temps de réfléchir, l’algorithme a trouvé pour toi.
Ce n’est pas du hasard, mais le résultat d’une mécanique savamment huilée.
Les algorithmes ont intégré nos vies de manière insidieuse.
Chaque clic, chaque recherche, chaque interaction est analysée pour prédire tes envies.
Le film que tu vas regarder, le livre que tu vas acheter, la vidéo YouTube que tu t’apprêtes à consommer…
Tout est minutieusement calculé.
Les algorithmes savent que tu vas cliquer sur un contenu similaire à ce que tu as déjà regardé.
Ton choix est façonné par des lignes de code.
Chaque recommandation résulte d’une analyse de ton passé numérique.
Tu es enfermé dans une bulle sans même t’en rendre compte.
Si la personnalisation semble être un progrès, elle soulève un paradoxe.
La liberté de choix que l’on pensait avoir face à l’immensité d’Internet est limitée.
Finalement, tu te retrouves prisonnier d’une routine.
Les algorithmes apprennent de tes comportements afin de te proposer ce que tu as aimé et anticiper ce que tu es susceptible d’aimer.
Une forme de programmation silencieuse de ton cerveau.
Il est temps de sortir de cette bulle.
Parce qu’au fond, tu pourrais tomber sur une œuvre, un créateur, une idée qui ne correspond à rien de ce que tu as connu jusqu’ici.
Au final, un peu de chaos dans ta vie te ferait le plus grand bien.
Le pouvoir insoupçonné de la méditation
Ce soir, j’ai envie de te parler d’un rituel qui est en train de transformer ma vie.
La méditation quotidienne.
Cette pratique ne se contente pas de t’imaginer flotter dans l’air…
Elle construit un véritable espace de calme, tel un instant suspendu.
Tu as sans doute vécu ces moments où le corps sature.
Sans crier gare, tu sens ta respiration se bloquer.
Tout semble devenir plus lourd.
C’est dans ces moments-là que la méditation devient un havre de paix.
Elle agit sur ton corps en activant le système parasympathique.
Les muscles se relâchent et ton taux de cortisol chute.
Progressivement, tu gagnes en clarté.
Tu te sens efficace dans tes tâches.
Cet état de focus t’aide à mieux gérer tes émotions.
Tu prends du recul face à la situation, tu observes la scène avant de réagir.
Les études sont nombreuses à confirmer les effets bénéfiques de la méditation.
Qu’il s’agisse de la pression artérielle, du sommeil ou de l’immunité…
Les neurotransmetteurs chargés du bien-être sont activés.
Tu ressens une sensation de solidité et d’ancrage.
Méditer, c’est retourner à l’instant présent.
En te recentrant sur ta respiration, tu prends conscience de tes pensées, tu observes comment elles influencent tes réactions.
Tu sens tes relations avec les autres s’ajuster : un mot, un geste, une attitude plus sereine.
J’ai longtemps cru que la méditation était une mode passagère.
Puis, j’ai croisé le chemin d’artistes et de créateurs de contenu pour qui ce rituel était un outil vital.
Grâce à eux, j’ai découvert les bénéfices d’un esprit apaisé.
Redécouvrir le plaisir de lire
Je me souviens de ces années scolaires où la lecture semblait être une punition.
On nous parlait de “classiques” à lire…
Non pas parce qu’ils nous passionnaient, mais parce qu’ils étaient inscrits au programme.
Chaque œuvre était disséquée, analysée, scrutée jusqu’à l’os.
Et au final, on oubliait de se laisser emporter par l’histoire.
L’école transformait la lecture en un devoir.
Seule la note comptait.
Nous passions des heures à décortiquer un texte en espérant dénicher une vérité cachée.
La lecture était sérieuse et ennuyeuse.
On nous disait quoi lire et comment le lire ; sans laisser place au plaisir.
Mais tout a changé à l’aube de mes 30 ans.
J’ai cessé de voir la lecture comme une course à l’évaluation.
À la place, j’ai commencé à la percevoir comme une aventure personnelle.
Ce n’étaient plus des œuvres imposées, mais des découvertes choisies par mes soins.
La lecture n’était plus une activité intellectuelle ; elle devenait un acte émotionnel.
Il est temps de redonner à la lecture, toute la place qu’elle mérite.
Moins de bruit, plus de clarté
Tu as sans doute remarqué que l’on vit dans un océan d’informations.
Au milieu du bruit des notifications, des e-mails et des publicités, il est de plus en plus difficile de capter l’attention…
Mais surtout, d’arriver à la maintenir.
Le minimalisme n’est pas une question d’esthétique, c’est un art de vivre.
Se limiter à l’essentiel est une manière de se démarquer.
Une telle démarche oblige à repenser la manière dont on communique.
Au lieu de noyer le lecteur sous une avalanche d’idées, on lui donne une direction claire.
Si tu veux que l’on t’écoute, tu dois délivrer un message simple.
En supprimant les fioritures, tu te concentres sur ce qui compte vraiment.
Un contenu épuré est engageant.
De plus, il reste pertinent au fil des années.
Aussi, quand tu élimines ce qui n’est pas nécessaire, tu te simplifies la vie.
La prise de décision devient facile.
Là où d’autres se noient dans le flot de nouveautés et de tendances, le minimalisme offre une vision concise.
Répondre ou être jugé
Il y a quelques années, on envoyait des messages sans y penser.
On répondait quand on en avait envie, selon notre emploi du temps.
Mais avec l’arrivée des accusés de réception et des “vus”, tout a changé.
Chaque message est devenu un rappel : “tu as vu, tu dois répondre !”.
Ce phénomène a engendré un sentiment de surveillance constante.
Le simple fait de voir que ton message a été “vu” transforme un échange en une course contre la montre.
Si tu mets du temps à répondre, des pensées peuvent s’installer chez l’autre : “Est-ce que je dérange ? Est-ce que je vais être perçu comme quelqu’un de peu réactif ?”
Pour éviter cette pression, on en vient à envoyer des réponses hâtives et superficielles.
On répond pour que la notification disparaisse, sans apporter de valeur à la conversation.
Alors, où est passée l’authenticité de nos échanges ?
Que ce soit dans les relations amicales, familiales ou professionnelles, les accusés de réception peuvent devenir un outil de contrôle social.
Dans l’environnement professionnel, le temps de réflexion pour considérer une réponse se perd également.
Cela devient une norme.
Il est essentiel de se rappeler que chaque message ne doit pas devenir un test de réactivité.
L’art, un espace réservé aux solitaires ?
L’art a longtemps été perçu comme un terrain d’introspection.
Un espace où l’on s’isole pour mieux comprendre le monde et soi-même.
On imagine souvent les créateurs plongés dans leurs pensées, loin du tumulte extérieur, cherchant dans la solitude une forme de vérité.
Les introvertis se nourrissent de calme et de silence.
Et il est vrai que nombre de leurs œuvres reflètent souvent une profondeur ou une réflexion très intime.
Mais cette vision est-elle pour autant une règle absolue ?
L’art ne se limite pas à une catégorie de personnes.
Bien que l’introspection puisse être une forme d’expression, elle n’est en aucun cas la seule.
Il existe également un art vibrant, bruyant, qui se nourrit de l’extérieur, des autres et de l’énergie qui circule autour de nous.
Cela me rappelle une citation que j’ai lue il y a quelque temps : « L’art est une conversation avec le monde ».
Cette idée renverse le stéréotype qui veut que l’art soit exclusivement l’apanage des introvertis.
En réalité, l’art n’est pas un espace réservé.
Il est là pour être partagé, vécu, ressenti.
Le vrai défi de la nouvelle année
Chaque année, c’est la même chose.
On se dit qu’on va changer, qu’on va faire mieux, que tout sera différent.
Une page du calendrier se tourne et les fameuses résolutions arrivent.
Mais cette quête de renouveau disparaît dès que le mois de janvier commence.
Pourquoi ?
Parce que changer n’est pas aussi simple que de formuler un vœu à minuit.
Il y a une forme d’hypocrisie.
Au moment de souffler les bougies de la nouvelle année, on se donne l’autorisation d’oublier nos mauvaises habitudes, comme si tout pouvait repartir de zéro.
Ce n’est pas si facile.
Si l’on échoue à tenir nos résolutions, c’est parce qu’on se lance dans des objectifs vagues, ambitieux et abstraits.
On veut tout révolutionner, sans avoir pris le temps de poser les bases.
On se dit que cette période sera celle où on ira enfin à la salle de sport, où on apprendra une nouvelle langue, où on réorganisera totalement sa vie professionnelle…
Dès que le quotidien reprend son rythme effréné, ces résolutions se heurtent à la réalité de nos vies bien remplies : les urgences de travail, les obligations familiales, la fatigue…
Et si l’on essayait de se concentrer sur de petits changements concrets, plutôt que sur de grands chamboulements ?
Tu pourrais t’engager à écouter un peu plus ton corps, à prendre une demi-heure pour toi chaque jour, à te libérer des distractions inutiles…
L’idée n’est pas de bouleverser tes habitudes du jour au lendemain, mais d’arriver à comprendre ce qui t’empêche de progresser.
Les grandes transformations commencent par de petites décisions.
